Je l’oeilladais mi-nue, échevelée

Je l’oeilladais mi-nue, échevelée,

Par un pertuis dérobé finement,

Mon coeur battait d’un tel débattement

Qu’on m’eût jugé comme en peur déréglée.
Or’ j’étais plein d’une ardeur enflammée,

Ore de glace en ce frissonnement.

Je fus ravi d’un doux contentement,

Tant que ma vie en fut toute pâmée.
Là follâtrait le beau soleil joyeux,

Avec un vent, zéphyre gracieux,

Parmi l’or blond de sa tresse ondoyante,
Qui haut volante ombrageait ses genoux.

Que de beautés ! mais le destin jaloux

Ne me permit de voir ma chère attente.

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Je l’oeilladais mi-nue, échevelée
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