À Mme A. Le Duc.
Pays du soleil où la fantaisie

Sous un ciel doré tourne son fuseau,

Radieux rival de l’Andalousie,

Dont le nom charmant, plein de poésie,

Résonne à mon coeur comme un chant d’oiseau!
Sous tes frais bosquets qu’embaume l’orange,

On sent circuler de vagues aimants;

Tes lourds bananiers, que la brise effrange,

Semblent frissonner au concert étrange

Qui flotte dans l’air de tes soirs charmants.
Sous tes dômes verts qu’ombre la liane

Rayonnent souvent de grands yeux hardis;

Et, l’artère en feu, jusqu’à la diane,

Plus d’un Werther veille, ô Louisiane,

Au seuil parfumé de tes paradis.
Et moi, fils du Nord aux hivers moroses,

- Souvenir lointain, mais toujours vainqueur -

A ces douces nuits, à ces beaux jours roses,

En rêvant je sens, malgré mes névroses,

Comme une fleur d’or éclore en mon coeur!

Évaluations et critiques :

La Louisiane
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