À mon filleul, Louis Bergevin

1er janvier 1905.
Enfant ! ― ô douce fleur qu’un printemps fit éclore !

De cette vie à peine eus-tu franchi le seuil,

Que jamais on ne vit plus triomphant accueil

Saluer parmi nous plus ravissante aurore !
Tu ne connais encor ni tristesse ni deuil ;

S’il est des jours amers ton âme les ignore…

Et pourtant l’on a vu l’horizon que Dieu dore

Sous de brillants reflets cacher plus d’un écueil.
Oui, mais, fixant pour toi le cours des destinées,

La fée aux ailes d’or des heures fortunées

Dès ton premier soleil te marqua de son sceau.
Puisses-tu, si jamais gronde au loin la tempête,

Voir, toujours et partout, sourire sur ta tête

L’astre dont le rayon caressa ton berceau !

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À mon filleul, Louis Bergevin
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