Je m’étoy retiré du peuple, et solitaire

Je m’étoy retiré du peuple, et solitaire

Je tachoy tous les jours de jouir sainctement

Des celestes vertus, que jadis justement

Jupiter retira des yeux du populaire.
Ja les unes venoyent devers moy se retraire,

Les autres j’appelloy de moment en moment

Quand l’amour traistre helas! (las trop fatalement)

Ce fut, ô ma Pandore, en mall’heure me plaire :
Je vy, je vins, je prins, mais m’assurant ton vaisseau,

Tu vins lacher sur moy un esquadron nouveau

De vices monstrueux, qui mes vertus m’emblerent.
Ha ! si les Dieux ont fait pour mesme cruauté

Deux Pandores, au moins que n’as-tu la beauté,

Puis que de tout leur beau la premiere ils comblerent !

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Je m’étoy retiré du peuple, et solitaire
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