Blessure rouverte

O mon cœur, es-tu donc si débile et si lâche,

Et serais-tu pareil au forçat qu’on relâche

Et qui boite toujours de son boulet traîné ?

Tais-toi, car tu sais bien qu’elle t’a condamné.

Je ne veux plus souffrir et je t’en donne l’ordre.

Si je te sens encor te gonfler et te tordre,

le veux, dans un sanglot contenu, te broyer ;

Et l’on n’en saura rien, et, pour ne pas crier,

On me verra, pendant l’effroyable minute,

Serrer les dents ainsi qu’un soldat qu’on ampute.

Évaluations et critiques :

Blessure rouverte
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez ce poème pour montrer à quel point vous êtes créatif et inspiré!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x