Poète noir

Poète noir, un sein de pucelle

te hante,

poète aigri, la vie bout

et la ville brûle,

et le ciel se résorbe en pluie,

ta plume gratte au coeur de la vie.
Forêt, forêt, des yeux fourmillent

sur les pignons multipliés ;

cheveux d’orage, les poètes

enfourchent des chevaux, des chiens.
Les yeux ragent, les langues tournent

le ciel afflue dans les narines

comme un lait nourricier et bleu ;

je suis suspendu à vos bouches

femmes, coeurs de vinaigre durs.

Évaluations et critiques :

Poète noir
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre opinion compte! Partagez-la et dites-nous ce que vous pensez de ce poème.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x