Les horizons cuivrés des suprêmes automnes

Meurent là-bas, au loin, dans un carnage d’or.

Où sont-ils les héros des ballades teutonnes

Qui cornaient, par les bois, les marches de la Mort ?
Ils passaient par les monts, les rivières, les havres,

Les burgs – et brusquement ils s’écroulaient, vermeils,

Saignant leurs jours, saignant leurs coeurs, puis leurs cadavres

Passaient dans la légende, ainsi que des soleils.
Ils jugeaient bien et peu la vie : une aventure ;

Avec un mors d’orgueil ils lui bridaient les dents ;

Ils la mataient sous eux comme une âpre monture

Et la tenaient broyée en leurs genoux ardents.
Ils chevauchaient fougueux et roux – combien d’années ?

Crevant leur bête et s’imposant au Sort ;

Mon coeur, oh !, les héros des ballades fanées,

Qui cornaient, par les bois, les marches de la Mort !

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Légendes
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