La musique des carillons est pastorale.
Aux temps anciens,

Dans un commencement de lune,

Quelque berger musicien

Entendit toutes ses bêtes l’une après l’une

Qui balançaient les cloches de leur cou

Et faisaient un concert de musique inégale.
Or le berger devint sonneur,

Et, nostalgique de prairies

Et de troupeaux qui bêlent doux,

Il les ressuscita dans sa haute demeure

Par de jumelles sonneries :
Clochettes comme au cou des chèvres,

Cloche comme au cou d’un taureau,

Tout le tintement d’un troupeau,

Qui s’éloigne, qui se rapproche,

Et, dans l’air assombri, s’achève comme un rêve…
O bondissant troupeau mécanique des cloches !
1896

Évaluations et critiques :

Carillon
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous êtes un poète créatif ? Alors, partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x