À Marguerite – Sonnet II

À MADAME MARGUERITE DARDENNE DE LA GRANGERIE
Il est, dans la légende, une vierge martyre,

Qui mène en laisse une hydre aux tortueux replis.

Près d’une roue à dents, tenant au main un lis,

L’Ange d’Urbin l’a peinte, et le monde l’admire.
Aux prés pousse une fleur, qu’en son naïf délire

L’inquiète amoureuse avec ses doigts pâlis

Questionne, comptant les pétales cueillis

En suspendant son âme au dernier qu’elle tire.
Mystérieusement, dans son nid de satin,

Brille un joyau sans prix qui porte un nom latin

Et dont le troupeau vil dédaigne le mérite.
Ne cherchez pas le mot de l’énigme à côté :

Martyre, fleur, joyau, vertu, parfum, beauté,

Tout cela simplement veut dire: M A R G U E R I T E !
19 juillet 1866.

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À Marguerite – Sonnet II
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