Puisque c’est toi qui veux nouer encore

Notre lien,

Puisque c’est toi dont le regret m’implore,

Ecoute bien :
Les longs serments, rêves trempés de charmes,

Ecrits et lus,

Comme Dieu veut qu’ils soient payés de larmes,

N’en écris plus !
Puisque la plaine après l’ombre ou l’orage

Rit au soleil,

Séchons nos yeux et reprenons courage,

Le front vermeil.
Ta voix, c’est vrai ! Se lève encor chérie

Sur mon chemin ;

Mais ne dis plus :  » A toujours !  » je t’en prie ;

Dis :  » A demain !  »
Nos jours lointains glissés purs et suaves,

Nos jours en fleurs ;

Nos jours blessés dans l’anneau des esclaves,

Pesants de pleurs ;
De ces tableaux dont la raison soupire

Otons nos yeux,

Comme l’enfant qui s’oublie et respire,

La vue aux cieux !
Si c’est ainsi qu’une seconde vie

Peut se rouvrir,

Pour s’écouler sous une autre asservie,

Sans trop souffrir,
Par ce billet, parole de mon âme,

Qui va vers toi,

Ce soir, où veille et te rêve une femme,

Viens ! Et prends-moi !

Évaluations et critiques :

Un billet de femme
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