En 1916
« Je suis transformé en chiffre. Je tombe dans un puits qui est en même temps une feuille de papier, en passant équation à une autre avec le désespoir de m’éloigner de plus en plus de la lumière du jour et paysage qui est le château de Ferrières (Seine-et-Marne) vu de la voie du chemin de fer de l’est. »
Durant 1918-1919
« Je suis couché et me vois tel que je suis en réalité. L’électricité est allumée. La porte de mon armoire à glace s’ouvre d’elle-même. Je vois les livres qu’elle renferme. Sur un rayon se trouve un coupe-papier de cuivre (il y est aussi dans la réalité) ayant la forme d’un yatagan. Il se dresse sur l’extrêmité de la lame, reste en équilibre instable durant un instant puis se recouche lentement sur le rayon. La porte se referme. L’électricité s’éteint. »
En août 1922
« Je suis couché et me vois tel que je suis en réalité. André Breton entre dans ma chambre, le Journal officiel à la main. “Cher ami, me dit-il, j’ai le plaisir de vous annoncer votre promotion au grade de sergent-major”, puis il fait demi-tour et s’en va. »

Évaluations et critiques :

Rêves
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez et laissez-nous savoir ce que vous pensez de cette poésie!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x