Nuit d’été

Le violon, d’un chant très profond de tristesse,

Remplit la douce nuit, se mêle au son des cors ;

Les Sylphes vont pleurant comme une âme en détresse

Et les cœurs des grands ifs ont des plaintes de morts.
Le souffle du Veillant anime chaque feuille,

Le rameau se balance en un rythme câlin,

Les oiseaux sont rêveurs, et sous l’œil opalin

De la lune d’été, ma douleur se recueille.
Au concert susurré que font sous la ramure

Les grillons, ces lutins en quête de sabbat,

Soudain a résonné toute, en mon cœur qui bat,
La grande majesté de la Nuit qui murmure

Dans les cieux alanguis un ramage lointain,

Prolongé jusqu’à l’aube humide du Matin.

Évaluations et critiques :

Nuit d’été
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Aidez les autres à explorer le monde de la poésie et partagez votre opinion sur ce poème.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x