Pour Léon Cladel
Linus aux bois de Crète errant parmi les branches

Voyait fuir et tourner de vagues formes blanches

Qui riaient ; et des pieds nus, dansant sur le thym
Et la menthe sauvage, égaraient Théocrite

En Sicile. En Bretagne, au temps d’un roi lointain,

Viviane, en riant de son rire argentin,

Pour captiver un mage évoquait un vieux rite ;
Un charme Assyriaque aux savants nombres d’or,

Et svelte, demi-nue et d’iris bleus coiffée,

Les bras cerclés d’argent, dansait, lascive fée,

Sur le rythme endormant des prêtresses d’Endor.
En vain pour l’éveiller Arthur sonna du cor,

Le vieux barde oublié dort dans Broceliande

Et les harpeurs gallois ont gardé la légende.

Évaluations et critiques :

Viviane
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