Souvent nous fuyons en petit coupé,

Car chez moi toujours la sonnette grince.

Et les visiteurs qu’en vain l’on évince

Chassent le plaisir de mon canapé.
Couple par l’amour et l’hiver groupé,

Nous nous serrons bien, car la bise pince ;

Sur mon bras se cambre un corps souple et mince,

D’un châle à longs plis bien enveloppé.
Dans une voiture au pas et fermée,

Pour nous embrasser, il serait bourgeois

De baisser le store au milieu du Bois ;
J’allume un cigare, et ma bien-aimée

Un papelito roulé par ses doigts,

Et l’Amour, pour voile, a cette fumée.
1868

Évaluations et critiques :

La Fumée
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre opinion et dites-nous ce que vous pensez de ce poème. Montrez-nous que vous êtes un grand poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x