Mon ami le vent

Je t’aime et te salue, ô mon ami le vent

Qui rôdes à travers les champs gras où l’on sème,

Et qui viens te pencher sur la mer, en buvant

Les flots dont l’âcreté ravive ta soif blême…
Rien ne saurait combler le vide de mes bras,

Et mes jours impuissants ont des torpeurs mauvaises…

J’aspire aux infinis que l’on n’atteindra pas…

Quand m’emporteras-tu vers les rudes falaises ?
Quand m’emporteras-tu vers les gris horizons,

Vers les récifs et vers les îles désolées

Où les plantes n’ont point les magiques poisons ?

Que cherchent en vain les princesses exilées ?…
Quand m’emporteras-tu vers l’éternel hiver

Où nul essor de blancs goélands ne s’élance,

Où les soirs ont glacé le tourment de la mer,

Où rien d’humain ne vit au milieu du silence ?

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Mon ami le vent
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