L’on ne voit rien que feux, l’air est tout enflammé

Sur les feux de la Saint-Jean
L’on ne voit rien que feux, l’air est tout enflammé,

Le ciel est tout rougi, à peine la lumière

Des astres apparaît, l’ombre s’enfuit derrière.

Cette nuit-ci ressemble un beau jour allumé !
Mais hélas ! dedans moi Amour trop animé

Fait croître à tous moments une flamme meurtrière,

Et pour l’entretenir mon coeur sert de matière ;

Et dans l’eau de mes yeux je serai consumé.
Ces feux qu’on fait ici, ce sont feux de liesse,

Mais le feu qui me brûle est un feu de tristesse

Qui me fait vivre en peine et mourir en tourment.
On danse, on chante, on rit autour de cette flamme,

Moi je pleure et soupire, et en pleurant mon âme

Gémit autour du feu qui me va consumant.

Évaluations et critiques :

L’on ne voit rien que feux, l’air est tout enflammé
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous êtes un poète créatif ? Alors, partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x