Dans la maison où notre amour a voulu naître

Dans la maison où notre amour a voulu naître,

Avec les meubles chers peuplant l’ombre et les coins,

Où nous vivons à deux, ayant pour seuls témoins

Les roses qui nous regardent par les fenêtres.
Il est des jours choisis, d’un si doux réconfort,

Et des heures d’été, si belles de silence,

Que j’arrête parfois le temps qui se balance,

Dans l’horloge de chêne, avec son disque d’or.
Alors l’heure, le jour, la nuit est si bien nôtre

Que le bonheur qui nous frôle n’entend plus rien,

Sinon les battements de ton coeur et du mien

Qu’une étreinte soudaine approche l’un de l’autre.

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Dans la maison où notre amour a voulu naître
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