Notre mort

I
On nous enseigne trop la patience, la prudence — et que pouvons mourir.

Mourir, surpris par la plus furtive des lumières, la mort brusque.

« Moi, dans la Belle au bois dormant ! » railles-tu, nous faisant rire.
II

Je connais tous les chants des oiseaux.

Nous avons crié gaiement : « Nous allons à la guerre ! » aux gens qui le savaient bien.

Et nous la connaissions !

Oh ! le bruit terrible que mène la guerre parmi le monde et autour de nous ! Oh ! le bruit terrible de la guerre !

Cet obus qui fait la roue,

la mitrailleuse, comme une personne qui bégaie,

et ce rat que tu assommes d’un coup de fusil !

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Notre mort
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