Jean des Tilles

-  » Ma bague ! ma bague !  » – Et le cri de la lavandière

effraya dans la souche d’un saule un rat qui filait sa

quenouille.
Encore un tour de Jean des Tilles, l’ondin malicieux et

espiègle qui ruisselle, se plaint et rit sous les coups

redoublés du battoir !
Comme s’il ne lui suffisait pas de cueillir, aux épais

massifs de la rive les nèfles mûres qu’il noie dans le

courant.
-  » Jean le voleur ! Jean qui pêche et qui sera pêché !

Petit Jean friture que j’ensevelirai, blanc d’un linceul

de farine, dans l’huile enflammée de la poêle !  »
Mais alors des corbeaux qui se balançaient à la verte

flèche des peupliers, croassèrent dans le ciel moite et

pluvieux.
Et les lavandières, troussées comme des piqueurs d’ablettes,

enjambèrent le gué jonché de cailloux, d’écume, d’herbes

et de glaïeuls.

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Jean des Tilles
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