L’eau qui jaillit …

L’eau qui jaillit de ce double rocher

Remplit ce long bassin d’une onde trépillante ;

Les frênes, les ormeaux, où viennent se percher

Linottes et serins,

Lui font une voûte ondoyante

Qui garde mieux qu’un toit

De tuiles, lorsque ainsi Sirius pique droit.
Viens goûter la fraîcheur de cette onde secrète,

Ô chère Enone, jette

Et tissus et bandeaux, ton esprit gracieux

Cache à mes yeux

De voile plus épais

Tes corporels attraits.
Enone, vous fuyez ! ô tourment, ô douleur,

Ô malheureuse flamme !

Ô couverte pensée, trop perfide oiseleur

De mon âme !

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L’eau qui jaillit …
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