Paris pendant la guerre

Amoureux d’une statue.

Les bêtes qui descendent des faubourgs en feu,

Les oiseaux qui secouent leurs plumes meurtrières,

Les terribles ciels jaunes, les nuages tout nus

Ont, en toute saison, fêté cette statue.
Elle est belle, statue vivante de l’amour.

Ô neige de midi, soleil sur tous les ventres,

Ô flammes du sommeil sur un visage d’ange

Et sur toutes les nuits et sur tous les visages.
Silence. Le silence éclatant de ses rêves

Caresse l’horizon. Ses rêves sont les nôtres

Et les mains de désir qu’elle impose à son glaive

Enivrent d’ouragans le monde délivré.

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Paris pendant la guerre
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