La bise se rue à travers

La bise se rue à travers

Les buissons tout noirs et tout verts,

Glaçant la neige éparpillée

Dans la campagne ensoleillée.

L’odeur est aigre près des bois,

L’horizon chante avec des voix,

Les coqs des clochers des villages

Luisent crûment sur les nuages.

C’est délicieux de marcher

A travers ce brouillard léger

Qu’un vent taquin parfois retrousse.

Ah ! fi de mon vieux feu qui tousse !

J’ai des fourmis plein les talons.

Debout, mon âme, vite, allons !

C’est le printemps sévère encore,

Mais qui par instants s’édulcore

D’un souffle tiède juste assez

Pour mieux sentir les froids passés

Et penser au Dieu de clémence…

Va, mon âme, à l’espoir immense !

Évaluations et critiques :

La bise se rue à travers
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez ce que vous ressentez après avoir lu ce poème. Nous voulons savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x