Du temps que je vivais à mes frères pareil

Et comme eux ignorant d’un sort meilleur ou pire,

Les monts Thessaliens étaient mon vague empire

Et leurs torrents glacés lavaient mon poil vermeil.
Tel j’ai grandi, beau, libre, heureux, sous le soleil ;

Seule, éparse dans l’air que ma narine aspire,

La chaleureuse odeur des cavales d’Epire

Inquiétait parfois ma course ou mon sommeil.
Mais depuis que j’ai vu l’Epouse triomphale

Sourire entre les bras de l’Archer de Stymphale,

Le désir me harcèle et hérisse mes crins ;
Car un Dieu, maudit soit le nom dont il se nomme !

A mêlé dans le sang enfiévré de mes reins

Au rut de l’étalon l’amour qui dompte l’homme.

Évaluations et critiques :

Nessus
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez et laissez-nous savoir ce que vous pensez de cette poésie!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x