Les Deux Tout

Par un froid de papier, les écoliers du vide rougissent à travers les vitres. Un grand rideau sur la façade se gonfle de petits monstres.
L’ébéniste est représenté jusqu’aux genoux. Enfermé dans son prototype jusqu’en été, il fait tomber tout doucement son fils dormeur aux yeux galonnés d’or. Si l’on impose sur ses épaules la détestable armée des quilles mortes, les poissons s’en vont pour accrocher leurs barbes mouillées au plafond de la mer.
La lenteur de ses gestes lui donne toutes les illusions. Dépouillé de ses habits de verre bleu et de ses moustaches incassables, un demi-scrupule l’empêche de dormir sous la neige qui commence à tomber.
Son amour vu d’en bas avec l’idéal de la perspective, il part demain.

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Les Deux Tout
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