Et je pensais aussi ce que pensait Ulysse

Et je pensais aussi ce que pensait Ulysse,

Qu’il n’était rien plus doux que voir encore un jour

Fumer sa cherninée, et après long séjour

Se retrouver au sein de sa terre nourrice.
Je me réjouissais d’être échappé au vice,

Aux Circés d’Italie, aux sirènes d’amour,

Et d’avoir rapporté en France à mon retour

L’honneur que l’on s’acquiert d’un fidèle service.
Las, mais après l’ennui de si longue saison,

Mille soucis mordants je trouve en ma maison,

Qui me rongent le coeur sans espoir d’allégeance.
Adieu donques, Dorat, je suis encor romain,

Si l’arc que les neuf Soeurs te mirent en la main

Tu ne me prête ici, pour faire ma vengeance.

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Et je pensais aussi ce que pensait Ulysse
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