Souvent, le front posé sur tes genoux…

Souvent, le front posé sur tes genoux, je pleure,

Plus faible que ton coeur amoureux, faible femme,

Et ma main qui frémit en recevant tes larmes

Se dérobe aux baisers de feu dont tu l’effleures.
 » Mais, dis-tu, cher petit enfant, tu m’inquiètes ;

J’ai peur obscurément de cette peine étrange :

Quel incurable rêve ignoré des amantes

L’Infini met-il donc au coeur de ces poètes ?  »
Il ne faut plus parler, ma bien-aimée. Ah ! laisse…

La douceur de tes doigts à mes tempes me blesse.

Sache qu’il est ainsi d’immenses nuits d’étoiles
Où j’implore, malgré mon coeur, que tu t’éloignes,

Où ta voix, tes serments, ta bouche et ta chair nue

Ne font qu’approfondir ma détresse inconnue.

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Souvent, le front posé sur tes genoux…
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