Du Roy Henry au commencement de son regne

J’estois assis au meilleu des neuf seurs,

Libre et distraict des pensees mortelles,

Si commencea à chanter l’une d’elles,

Chant qui m’emplit d’infinies doulceurs :
Assemblez vous (dict elle) ô proffesseurs

Des bonnes ars et des sciences belles,

Pour consacrer louenges eternelles

Au plus grand Roy des Rois voz deffenseurs.
Dictes comment sa puissance estandue,

Si longuement des peuples attendue,

Faict d’or le siecle et les hommes contens,
Et comme il rend heureuse la memoire

Du bon François, adjoustant à sa gloire

Ce que l’autumne adjouste au beau printemps.

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Du Roy Henry au commencement de son regne
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