Pour veiner de son front

Pour veiner de son front la pâleur délicate,

Le Japon a donné son plus limpide azur ;

La blanche porcelaine est d’un blanc bien moins pur

Que son col transparent et ses tempes d’agate ;
Dans sa prunelle humide un doux rayon éclate ;

Le chant du rossignol près de sa voix est dur,

Et, quand elle se lève à notre ciel obscur,

On dirait de la lune en sa robe d’ouate ;
Ses yeux d’argent bruni roulent moelleusement ;

Le caprice a taillé son petit nez charmant ;

Sa bouche a des rougeurs de pêche et de framboise ;
Ses mouvements sont pleins d’une grâce chinoise,

Et près d’elle on respire autour de sa beauté

Quelque chose de doux comme l’odeur du thé.

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Pour veiner de son front
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