Pourquoi négliges-tu l’extrême affection

Pourquoi négliges-tu l’extrême affection

Dont je te veux servir, ma gente Théophile ?

Tu m’amènes la loi, qui est toute mobile,

Étant sujette aux rois, divers d’opinion.
Je ne trouve au couvent nulle religion :

Sans l’effet apparent la voix est inutile.

La royale Amilly si belle, si subtile,

S’abuse comme toi en la dévotion.
La vie sans plaisir est une mort hideuse,

L’aise que tu reçois d’être religieuse,

C’est chanter – quel soulas ! – jour et nuit en latin,
Bien qu’en psalmodiant ton âme s’éjouisse.

Mais ton honneur mignon, ta bouche, et ton tétin

Ont malgré les saints voeux besoin d’autre délice !

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Pourquoi négliges-tu l’extrême affection
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