Toujours ce souvenir m’attendrit et me touche

Toujours ce souvenir m’attendrit et me touche,

Quand lui-même, appliquant la flûte sur ma bouche,

Riant et m’asseyant sur lui, près de son coeur,

M’appelait son rival et déjà son vainqueur.

Il façonnait ma lèvre inhabile et peu sûre

A souffler une haleine harmonieuse et pure ;

Et ses savantes mains prenaient mes jeunes doigts,

Les levaient, les baissaient, recommençaient vingt fois,

Leur enseignant ainsi, quoique faibles encore,

A fermer tour à tour les trous du buis sonore.

Évaluations et critiques :

Toujours ce souvenir m’attendrit et me touche
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre interprétation de ce poème et faites-nous part de vos idées créatives!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x