Délabrement

Comme un appartement vide aux sales plafonds,

Aux murs nus, écorchés par les clous des peintures,

D’où sont déménagés les meubles, les tentures,

Où le sol est jonché de paille et de chiffons,
Ainsi, dévasté par les destins, noirs bouffons,

Mon esprit s’est rempli d’échos, de clartés dures.

Les tableaux, rêves bleus et douces aventures,

N’ont laissé que leur trace écrite en trous profonds.
Que la pluie et le vent par la fenêtre ouverte

Couvrent de moisissure âcre et de mousse verte

Tous ces débris, horreur des souvenirs aimés!
Qu’en ce délabrement, une nouvelle hôtesse

Ne revienne jamais traîner avec. paresse,

Sur de nouveaux tapis, ses peignoirs parfurnés !

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Délabrement
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