… Que ne fais-tu proffit, ô frénétique France,

Des signes dont le ciel t’appelle à repentance ?

Peux-tu voir d’un oeil sec ce feu prodigieux,

Qui nous rend chasque soir effroyables les cieux,

Cest astre chevelu qui menace la terre

De peste, guerre, faim, trois pointes du tonnerre,

Qu’en sa plus grand fureur Dieu foudroye sur nous ?

Mais, las ! que peut du ciel le désarmé courroux

Puis que tant de durs fleaux, qui te ployent l’eschine,

N’arrachent un souspir de ta dure poitrine ?

Ton sang est ta boisson, ta faim ne te repaist

Que de ta propre chair ; ce qui te nuit te plaist,

Tu n’as nul sentiment non plus qu’un lethargique ;

Tu fuis ta guerison ; plus l’Eternel te picque,

Plus tu fais du restif : franc d’un sacré souci,

Tu t’engraisses de coups comme un asne endurci ;

Et tel que le plastron ou la blanche alumelle,

Tu vas plus resistant, quand plus on te martelle….

Évaluations et critiques :

A la France
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous avez lu ce poème. Votre opinion compte! Laissez-nous savoir ce que vous en pensez.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x