Toi, pour qui les dieux du mystère

Toi, pour qui les dieux du mystère

Sont restés étrangers,

J’ai vu ta mâne aux pieds légers,

Descendre sous la terre,
Comme en un songe où tu te vois

A toi-même inconnue,

Tu n’étais plus, – errante et nue, -

Qu’une image sans voix ;
Et la source, noire, où t’accueille

Une fauve clarté ;

Une étrange félicité,

Un rosier qui s’effeuille…

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Toi, pour qui les dieux du mystère
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