De même qu’au soleil l’horrible essaim des mouches

Des taureaux égorgés couvre les cuirs velus,

Un tourbillon guerrier de peuples chevelus,

Hors des nefs, s’épaissit, plein de clameurs farouches.
Tout roule et se confond, souffle rauque des bouches,

Bruit des coups, les vivants et ceux qui ne sont plus,

Chars vides, étalons cabrés, flux et reflux

Des boucliers d’airain hérissés d’éclairs louches.
Les reptiles tordus au front, les yeux ardents,

L’aboyeuse Gorgô vole et grince des dents

Par la plaine où le sang exhale ses buées.
Zeus, sur le Pavé d’or, se lève, furieux,

Et voici que la troupe héroïque des Dieux

Bondit dans le combat du faîte des nuées.

Évaluations et critiques :

Le combat homérique
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