O viens et va…

O viens et va. Toi, presque enfant, achève

pour un instant la forme de tes pas :

pure constellation de l’une de ces danses

par quoi la nature, sourde ordonnatrice,
un jour est surpassée. Car elle ne se mut,

pleinement attentive, que lorsque Orphée chanta.

D’un autre temps encor tu étais remuée,

à peine un peu surprise, quand un arbre, lentement,
pensait à marcher avec toi d’après son ouïe.

Tu savais encor l’endroit où la lyre

se levait, résonnant — la montée inouïe.
Pour elle tu tentais ces pas si beaux,

dans l’espoir qu’un jour vers la fête sans nuage

se tourneraient la marche de l’ami et son visage.

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O viens et va…
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