Les sept épées

La première est toute d’argent

Et son nom tremblant c’est Pâline

Sa lame un ciel d’hiver neigeant

Son destin sanglant gibeline

Vulcain mourut en la forgeant
La seconde nommée Noubosse

Est un bel arc-en-ciel joyeux

Les dieux s’en servent à leurs noces

Elle a tué trente Bé-Rieux

Et fut douée par Carabosse
La troisième bleu féminin

N’en est pas moins un chibriape

Appelé Lul de Faltenin

Et que porte sur une nappe

L’Hermès Ernest devenu nain
La quatrième Malourène

Est un fleuve vert et doré

C’est le soir quand les riveraines

Y baignent leurs corps adorés

Et des chants de rameurs s’y trainent
La cinquième Sainte-Fabeau

C’est la plus belle des quenouilles

C’est un cyprès sur un tombeau

Où les quatre vents s’agenouillent

Et chaque nuit c’est un flambeau
La Sixième métal de gloire

C’est l’ami aux si douces mains

Dont chaque matin nous sépare

Adieu voilà votre chemin

Les coqs s’épuisaient en fanfares
Et la septième s’exténue

Une femme une rose morte

Merci que le dernier venu

Sur mon amour ferme la porte

Je ne vous ai jamais connue

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Les sept épées
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