Midi – I – Midi

À Georges d’Esparbés.
Le firmament luit comme un cimeterre

Et les routes sont pâles comme des mortes.
Les Vents – allègres paladins -

Sont partis devers

Les mers ;

Montés sur les éthéréens chevaux

Au fier galop de leurs sonnants sabots

Ils sont partis devers

Les mers.
Une paix maléfique plane comme un oiseau

Faisant rêver de mort le plaintif olivier

Et de forfaits le figuier tenace

Dont le fruit mûr se déchire et saigne.
Les sources – comme elles sont loin !

Et les Naïades -

Où sont-elles ?
Mais voici – joie des yeux -

Près de la roche courroucée

Le petit âne gris

Mangeur de chardons.

Évaluations et critiques :

Midi – I – Midi
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