Dessous ce grand François, dont le bel astre luit

Dessous ce grand François, dont le bel astre luit

Au plus beau lieu du ciel, la France fut enceinte

Des lettres et des arts, et d’une troupe sainte

Que depuis sous Henri féconde elle a produit :
Mais elle n’eut plutôt fait montre d’un tel fruit,

Et plutôt ce beau part n’eut la lumière atteinte,

Que je ne sais comment sa clarté fut éteinte,

Et vit en même temps et son jour et sa nuit.
Hélicon est tari, Parnasse est une plaine,

Les lauriers sont séchés, et France, autrefois pleine

De l’esprit d’Apollon, ne l’est plus que de Mars.
Phoebus s’enfuit de nous, et l’antique ignorance

Sous la faveur de Mars retourne encore en France,

Si Pallas ne défend les lettres et les arts.

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Dessous ce grand François, dont le bel astre luit
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