L’Empreinte

Je m’appuierai si bien et si fort à la vie,

D’une si rude étreinte et d’un tel serrement

Qu’avant que la douceur du jour me soit ravie

Elle s’échauffera de mon enlacement.
La mer, abondamment sur le monde étalée,

Gardera dans la route errante de son eau

Le goût de ma douleur qui est âcre et salée

Et sur les jours mouvants roule comme un bateau.
Je laisserai de moi dans le pli des collines

La chaleur de mes yeux qui les ont vu fleurir

Et la cigale assise aux branches de l’épine

Fera crier le cri strident de mon désir.
Dans les champs printaniers la verdure nouvelle

Et le gazon touffu sur les bords des fossés

Sentiront palpiter et fuir comme des ailes

Les ombres de mes mains qui les ont tant pressés.
La nature qui fut ma joie et mon domaine

Respirera dans l’air ma persistante odeur

Et sur l’abattement de la tristesse humaine

Je laisserai la forme unique de mon cœur.

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L’Empreinte
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