Sonnet
Je ne puis m’endormir, je rêve, au bercement

De l’averse emplissant la nuit et le silence.

Tout dort, aime, boit, joue, – oh! par la terre immense,

Qui songe à moi, dans la nuit noire, en ce moment ?
Le Témoin éternel qui trône au firmament,

Me voit-il ? m’entend-il ? – oh! savoir ce qu’il pense!…

Comme la vie est triste… – à quoi bon l’Existence?…

- Si ce globe endormi mourait subitement!…
Si rien ne s’éveillait demain! – oh! quel grand rêve!…

Plus qu’un bloc sans mémoire et sans cœur et sans sève

Qui sent confusément le Soleil et le suit…
- Les siècles passent, nul n’est là; plus d’autre bruit

Que la plainte du vent et du flot sur la grève,

Rien qu’un cercueil perdu qui roule par la Nuit.

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Rêve
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