Petit nombril, que mon penser adore

Petit nombril, que mon penser adore,

Et non mon oeil qui n’eut onques le bien

De te voir nu, et qui mérites bien

Que quelque ville on te bâtisse encore ;
Signe amoureux, duquel Amour s’honore,

Représentant l’Androgyne lien,

Combien et toi, mon mignon, et combien

Tes flancs jumeaux folâtrement j’honore !
Ni ce beau chef, ni ces yeux, ni ce front,

Ni ce doux ris ; ni cette main qui fond

Mon coeur en source, et de pleurs me fait riche,
Ne me sauraient de leur beau contenter,

Sans espérer quelquefois de tâter

Ton paradis, où mon plaisir se niche.

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Petit nombril, que mon penser adore
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