05 – J’ai couru d’abord; j’étais jeune…

J’ai couru d’abord; j’étais jeune;

Et puis je me suis assis:

Le jour était doux et les meules

Étaient tièdes, et ta lèvre aussi;
J’ai marché, j’étais grave,

Au pas léger de l’amour;

Qu’en dirai-je que tous ne savent?

J’ai marché le long du jour;
Et puis, au sortir de la sente,

Ce fut une ombre, soudain:

J’ai ri de ton épouvante;

Mais la nuit m’entoure et m’étreint.

1899

Évaluations et critiques :

05 – J’ai couru d’abord; j’étais jeune…
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez et laissez-nous savoir ce que vous pensez de cette poésie!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x