Sonnet de Porcelaine

Le soir, ouvrant au vent ses ailes de phalène,

Evoque un souvenir fragilement rosé,

Le souvenir, touchant comme un Saxe brisé,

De ta naïveté fraîche de porcelaine.
Notre chambre d’hier, où meurt la marjolaine,

N’aura plus ton regard plein de ciel ardoisé,

Ni ton étonnement puéril et rusé…

O frisson de ta nuque où brûlait mon haleine !
Et mon coeur, dont la paix ne craint plus ton retour,

Ne sanglotera plus son misérable amour,

Frêle apparition que le silence éveille !

Loin du sincère avril de venins et de miels,

Tu souris, m’apportant les fleurs de ta corbeille,

Fleurs précieuses des champs artificiels.

Évaluations et critiques :

Sonnet de Porcelaine
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre avis est important! Que pensez-vous de ce poème? Partagez-le avec nous!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x