Je publiëray ce bel esprit qu’elle a

Je publiëray ce bel esprit qu’elle a,

Le plus posé, le plus sain, le plus seur,

Le plus divin, le plus vif, le plus meur,

Qui oncq du ciel en la terre vola.
J’en sçay le vray, et si cest esprit là

Se laissoit voir avecques sa grandeur,

Alors vrayment verroit l’on par grand heur

Les traicts, les arcs, les amours qui sont là.
A le vanter je veux passer mon aage :

Mais le vanter, comme il faut, c’est l’ouvrage

De quelque esprit, helas, non pas du mien ;
Non pas encor de celuy d’un Virgile,

Ny du vanteur du grand meurtrier Achile ;

Mais d’un esprit qui fust pareil au sien.

Évaluations et critiques :

Je publiëray ce bel esprit qu’elle a
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre opinion compte! Partagez-la et dites-nous ce que vous pensez de ce poème.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x