Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles

Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles

Qui ont le diable au corps, ou le semblent avoir,

D’une horrible façon corps et tête mouvoir,

Et faire ce qu’on dit de ces vieilles Sibylles :
Quand je vois les plus forts se retrouver débiles,

Voulant forcer en vain leur forcené pouvoir :

Et quand même j’y vois perdre tout leur savoir

Ceux qui sont en votre art tenus des plus habiles :
Quand effroyablement écrier je les oy,

Et quand le blanc des yeux renverser je leur voy,

Tout le poil me hérisse, et ne sais plus que dire.
Mais quand je vois un moine avecques son latin

Leur tâter haut et bas le ventre et le tétin,

Cette frayeur se passe, et suis contraint de rire.

Évaluations et critiques :

Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez ce poème pour montrer à quel point vous êtes créatif et inspiré!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x