L’ouragan arrache tout autour de moi

Et l’ouragan arrache en moi feuilles et paroles futiles.

Des tourbillons de passion sifflent en silence

Mais paix sur la tornade sèche, sur la fuite de l’hivernage!

Toi Vent ardent Vent pur, Vent-de-belle-saison, brûle toute fleur toute pensée vaine

Quand retombe le sable sur les dunes dit cœur.

Servante, suspends ton geste de statue et vous enfants, vos jeux et vos rires d’ivoire.

Toi, qu’elle consume ta voix avec ton corps, qu’elle sèche parfum de ta chair

La flamme qui illumine ma nuit, comme une colonne et comme une palme.

Embrase mes lèvres de sang, Esprit, souffle sur les cordes de ma kôra

Que s’élève mon chant, aussi pur que l’or de Galam.

Évaluations et critiques :

L’ouragan
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre opinion et dites-nous ce que vous pensez de ce poème. Montrez-nous que vous êtes un grand poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x