Je ne suis pas parti

ma chambre m’a vaincu.

Pourquoi si durement

aime-t-elle ce corps ?
Pourquoi clouer au mur

mes coudes prisonniers ?

Et pourquoi me garder

debout en face d’elle ?
C’est vrai, j’avais menti :

j’ai désiré la gloire,

- Ce besoin de m’enfuir

ne fut pas un essor -
mais au moins si ma voix

demeure belle et fraîche,

ah ! que l’on me soutienne

un peu sous les épaules !
- Appuyé aux fenêtres

(et derrière cela

à la nuit maritime

où les mouettes souffrent),
je médite un combat

léger et foudroyant

un vol inattendu

à l’immobilité…
J’avance ! Je nourris

une ardeur sans égale !

- Et transporté soudain

de colère et d’orgueil,
pour connaître les fruits

que porte mon malheur,

je secoue en criant

ce grand arbre nocturne !

Évaluations et critiques :

Défaite
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez ce que vous ressentez après avoir lu ce poème. Nous voulons savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x