A René Purnal
Les mains dans le brouillard et mon orgueil en bouche

Comme une bête tient sa proie ou ses petits,

Je respire, je vais. Le monde me saisit,

Les couleurs de la vie autour de moi se couchent.
Bariolé de sang, chargé d’un picador,

Le cheval éventré trébuche dans sa traîne.

Ainsi je porte au dos mon brillant capitaine,

Je sens les éperons d’un ange chercheur d’or.
Mais la belle vivante aux mains immaculées,

De feuillage, de ciel, et de formes ailées

Couvre le champ désert où je plantais mon pic.
Filon d’or égaré sous l’herbe, qui scintille !

Faiblesses de l’amour dans un jardin public…

- L’ange que je portais saigne comme une fille.

Évaluations et critiques :

La blessure
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