A une tête de mort

Mon frère, d’où ,viens-tu ? Dans quel siècle? Comment?

Que contint le cerveau qui fut dans cette boîte ?

L’Infini douloureux? ou la pensée étroite

Qui fait qu’on vit et meurt sans nul étonnement ?
Chacun presque, ici-bas, suit naturellement,

Sans rien voir au delà du cercle qu’il exploite,

La route de l’instinct si commode et si droite,

Et toi tu fus ainsi jusqu’au dernier moment.
Oui! mais comme eux aussi, à l’heure solennelle,

Ne sachant rien des cieux, ô frère tu partis

Les yeux illuminés de lointains paradis!
Va, ta vie est bien peu, si terrible fut-elle.

Frère! tu crus entrer dans la fête éternelle,

Et rien n’éveillera tes atomes flétris.

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A une tête de mort
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