En ces heures souvent que le plaisir abrége…

En ces heures souvent que le plaisir abrége,

Causant d’un livre à lire et des romans nouveaux,

Ou me parlant déjà de mes prochains travaux,

Suspendue à mon cou, tu me dis : Comprendrai-je ?
Et ta main se jouant à mon front qu’elle allége,

Tu vantes longuement nos sublimes cerveaux,

Et tu feins d’ignorer… Sais-tu ce que tu vaux,

Belle Ignorante aux blonds cheveux, au cou de neige ?
Qu’est toute la science auprès d’un sein pâmé,

Et d’une bouche en proie au baiser enflammé,

El d’une voix qui pleure et chante à l’agonie ?
Ton frais regard console en un jour nébuleux ;

On lit son avenir au fond de tes yeux bleus,

Et ton sourire en sait plus long que le génie.

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En ces heures souvent que le plaisir abrége…
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